A mon avis l'idée était d'éviter que des pressions ne s'excercent sur les représentants du peuple lorsque ceux-ci doivent prendre des décisions. Il est ici question des lobbies et du copinage.
Un article sur ce point dans la charte éthique va dans le bon sens . En effet, cela relève plus de l'éthique du dirigeant politique que de la volonté des groupes d'intérêts d'influer sur les décisions. L'élu du peuple n'a de compte à rendre qu'à la Nation et ne doit se sentir lier qu'au serment qu'il lui a implicitement fait lors de l'élection. Ainsi il ne devient pas le pantin de quelques personnes mais reste le représentant de la majorité.
Cependant, ne sommes nous pas tous des lobbies en puissance ? En portant notre histoire, nos expériences, nos croyances, nos valeurs, n'avons nous pas déjà un regard subjectif sur les choix à faire ? Arriverions nous à nous détacher totalement de notre subjectivité pour faire corps avec la volonté générale ? Questions hautement philosophiques j'en convient (^^ je laisse ça aux spécialistes)
Ainsi je propose :
"Dans le monde du pouvoir , l'élu du peuple souverain n'agit qu'en fonction du bien collectif et non pour satisfaire les intérêts d'une minorité identifiée."
Cela évite à la fois le communautarisme, le mandat impératif et les lobbies de nature économique