On nage en plein délire ! Non content d'avoir tourné le dos au Modem et de s'essayer à le descendre, Jean Marie Cavada rajoute une louche à la confusion. Il aurait pu rester un électron libre ou rejoindre le nouveau centre (quoique c'est un peu tardif). Non, il veut créer une structure politique supplémentaire, dont l'unique but serait d'accueillir les décus du Modem, selon ses mots, soit en clair de nous vampiriser !! Gageons qu'une telle démarche, sans visée réellement utile, rencontrera bien peu de succès et ne fera que concurrence au nouveau centre.
http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-33465845@7-37,0.htmlJean-Marie Cavada, ex-MoDem, va créer une "structure" politiquePARIS (Reuters) - Jean-Marie Cavada annonce la création d'une "structure" politique pour "accueillir" les militants du MoDem désapprouvant les choix de François Bayrou.
L'Alliance des citoyens pour la démocratie ne sera pas un parti mais un "cercle, une association (...) pour étudier ce dont nous parlons et non pas parler sans savoir", a déclaré le dirigeant centriste sur France 2.
"Il faut contribuer d'une manière critique ou positive à faire avancer la réforme", a-t-il ajouté. "Je le dis aux militants du Modem pour qui je vais créer un structure pour les accueillir".
L'ancien animateur de télévision a annoncé la semaine dernière son intention de diriger la liste UMP lors des municipales dans le XIIe arrondissement, scellant la rupture avec François Bayrou. Il rivalise depuis de sévérité à l'égard du président-fondateur du MoDem, le parti centriste né des cendres de l'UDF.
"Il faut déciller les yeux des gens", a-t-il expliqué sur France 2, dénonçant la dérive "poujado-frontiste" des leaders du MoDem qui prennent les militants pour de la "chair à canon", faisant "la liste des déviationnistes" et n'ayant qu'un seul objectif, 2012 et la prochaine élection présidentielle.
"Est-ce que la direction du MoDem a quitté les militants? C'est mon sentiment", a fait valoir Jean-Marie Cavada.
Le positionnement "ni droite, ni gauche" de la campagne présidentielle de François Bayrou aurait dû se traduire par une entrée au gouvernement pour faire avancer la réforme, a-t-il estimé.
"La réalité maintenant, c'est qu'il fait cap sur la gauche et qu'il va essayer, sans le dire ouvertement mais les premiers pas sont franchis, capter le parti social-démocrate ou Parti socialiste", a-t-il ajouté.