Conséquence directe de la crise pétrolière ainsi que de la crise hypothécaire (ca sonne mieux que subprime), l'inflation repart à la hausse ! Elle risque de friser les 3% cette année. Je trouve encore le chiffre généreux quand on voit les hausses à 2 chiffres sur certains produits alimentaires (presque 100% sur certaines marques de pates) :
http://fr.biz.yahoo.com/28112007/290/l-inflation-attendue-a-un-plus-haut-de-6-5.htmlL'inflation attendue à un plus haut de 6,5 ans dans la zone euromer 28 nov, 15h28
LONDRES (Reuters) - Il est probable que l'inflation de la zone euro a connu en novembre son rythme de hausse le plus élevé depuis six ans et demi, posant un dilemme à une Banque centrale européenne confrontée par ailleurs à un ralentissement de la croissance et aux tensions du marché monétaire.
Les économistes ont rapidement revu à la hausse leurs projections d'inflation de la zone euro après l'annonce mardi en Allemagne d'une inflation annuelle provisoire de 3% en novembre, la plus élevée depuis près de 14 ans.
C'est en tout cas ce qu'ont fait vingt-six des 35 économistes contactés par Reuters mercredi, certains ayant remonté leur prévision de 0,3 point, donnant une projection médiane de 2,9%, ce qui serait le taux le plus élevé depuis mai 2001.
Une enquête effectuée auprès de 39 économistes et publiée vendredi dernier donnait une médiane de 2,7%, alors que celle d'octobre livrait 2,6%.
Les économistes s'appuient sur le fait que la facture énergétique explique la poussée inflationniste allemande, un élément qui se retrouvera dans l'ensemble de la zone euro.
"Le consensus de 2,7% pour l'inflation de la zone euro publié vendredi nous avait paru un voeu pieux. Les dernières données économiques laissent à présent penser que les risques sont à la hausse, même pour notre projection de 2,9%", explique Jennifer McKeown, économiste du cabinet de consultants londonien Capital Economics.
Durant la plus grande partie de l'année, la BCE a atteint son objectif de maintenir l'inflation un peu en deçà de 2,0%. Mais à partir de septembre, l'inflation a décollé.
Malheureusement pour la BCE, cette poussée inflationniste coïncide avec des temps difficiles pour des banques qui, confrontées à un marché interbancaire pour le moins fébrile, n'espèrent rien moins qu'une baisse des taux.